Les Arbres Fruitiers en Belgique : Un Art Délicat
- Comment cultiver des pommiers et poiriers à Bruxelles ?
🌳 L'arboriculture en Belgique
La technique de greffage est essentielle pour la multiplication des arbres fruitiers, car elle permet de conserver les caractéristiques appréciées d'une lignée, contrairement à la plantation de pépins. Par exemple, le greffage sur porte-greffe de type M9 ou MM106, couramment utilisé en Belgique, favorise une croissance plus rapide et une production précoce. Les premiers fruits sont généralement récoltés entre 3 et 8 ans après la greffe, avec une productivité optimale atteinte vers 10 à 15 ans.
- Les pommierset poirierssont autostériles, ce qui impose de planter d'autres arbres à proximité pour que les insectes pollinisateurs assurent la fécondation.
- Il est conseillé d'intégrer au moins 10 à 15 % d'arbres pollinisateurs compatibles dans les vergers afin d'optimiser le rendement.
Le gel représente un risque majeur durant cette période, pouvant endommager sévèrement les fleurs et bourgeons à des températures spécifiques (ex: -1.5°C pour les pétales des pommiers![]() ![]() ![]() |
- Pour contrer le gel, le placement de bougies dans les plantations est une méthode courante, souvent combinée avec l'aspersion d'eau qui forme une couche protectrice de glace.
- Des alternatives plus innovantes, comme l'utilisation de ventilateurs antigel ou de systèmes de chauffage à base de biomasse, gagnent en popularité pour réduire la consommation d'énergie fossile.


- Par exemple, l'application de produits phytosanitaires à base de Bacillus subtilispermet de limiter le développement de la tavelure tout en étant moins toxique pour les insectes bénéfiques.
Élagage des Arbres : Coûts et Bonnes Pratiques
- Combien coûte l'élagage d'un arbre à Bruxelles ?
🌳 L'élagage est une opération cruciale pour la santé et la croissance de l'arbre, qu'il s'agisse d'enlever des branches endommagées ou pour des raisons esthétiques.
En effet, une bonne taille favorise la circulation de l'air et la pénétration de la lumière, ce qui réduit les risques de maladies fongiques et stimule une croissance vigoureuse. Le coût moyen d'élagage varie entre 100 et 1 500 euros, cette fourchette étant indicative. Plusieurs facteurs influencent considérablement le prix :
- la taille et la hauteur de l'arbre (plus il est grand et haut, plus c'est coûteux, pouvant nécessiter du matériel spécialisé comme une nacelle ou un élagueur-grimpeur)
- l'accès à l'arbre et son emplacement (un accès difficile peut compliquer le travail et l'évacuation des déchets, augmentant le temps d'intervention jusqu'à 30% selon certaines études)
- le nombre de branches à enlever
- le type d'arbre (par exemple, les chêneset platanesdemandent souvent plus de précautions et de savoir-faire)
- l'état de l'arbre (un arbre en mauvais état présente plus de danger et requiert une expertise particulière)
- les exigences spéciales (préservation de certaines branches, techniques spécifiques comme l'élagage de formation ou l'étêtage)
- l'évacuation des déchets (qui peut représenter jusqu'à 15% du coût total)
Subventions pour l'Entretien des Arbres en Wallonie
- Quelles subventions pour les arbres à Bruxelles ?
🌳 La Région wallonne offre des subventions pour l'entretien des arbres
et des haies
Quand et comment tailler des haies à Bruxelles : coûts, réglementation et astuces, visant à améliorer la qualité de vie en milieu urbain ou rural, et à préserver les paysages et la biodiversité.


Ces subventions sont accessibles à toute personne physique ou morale, aux agriculteurs (en raison de leur impact important sur les paysages et la biodiversité), ainsi qu'aux communes et provinces.
Ce soutien financier s'inscrit dans une stratégie globale de protection de l'environnement et du patrimoine naturel qui a démontré, selon une étude de l'Université de Liège en 2023, une augmentation de 15 % de la biodiversité locale dans les zones bénéficiant régulièrement de ces aides.
- Pour l'entretien des arbres têtards: accessible à toute personne physique ou morale, ces arbres, qui peuvent vivre plusieurs siècles, jouent un rôle primordial dans le maintien d'écosystèmes locaux, offrant un habitat à plus de 500 espèces d'insectes.
- Pour l'entretien des arbres, buissons, bosquetset arbres fruitiersd'essences feuillues indigènes : spécifiquement pour les agriculteurs engagés dans les Mesures Agro Environnementales et Climatiques (MAEC), un programme qui a permis une diminution de 20 % de l'érosion des sols dans les exploitations agricoles concernées entre 2019 et 2022.
- Pour les surfaces d'intérêt écologique (groupes d'arbres, bosquets, haies, alignements d'arbreset arbres isolésvia le "paiement vert") : réservé aux exploitants agricoles, il s'agit d'une incitation financière qui contribue également à la séquestration de carbone, évaluée à environ 2 tonnes de CO2 par hectare par an.
- Pour la conservation des arbres remarquablesassociés au Petit Patrimoine Populaire Wallon (PPPW) : accessible à toute personne physique ou morale pour des travaux de conservation de l'arbreet de son environnement, ces arbres souvent centenaires participent à la mémoire collective et ont une valeur écologique très élevée.
- Pour les travaux sur biens classés (monuments) : pour les propriétaires désirant valoriser et préserver le patrimoine wallon, une réduction d'impôt pouvant aller jusqu'à 30 % des frais engagés est également possible, sous condition d'ouverture du site au public au moins 40 jours par an.
- Pour l'entretien des haiescomposées d'espèces feuillues indigènes : uniquement pour les agriculteurs participant au programme MAEC, ces haies constituent des corridors écologiques essentiels, favorisant la biodiversité notamment des oiseaux et petits mammifères.
Les montants des subventions varient typiquement entre 500 et 2 500 euros par intervention, selon la nature des travaux et la taille des surfaces concernées, et les procédures détaillées sont disponibles sur les sites internet des institutions concernées, tels que biodiversite.wallonie.be ou natagriwal.be. |
En intégrant ces aides dans leurs pratiques, les acteurs locaux contribuent activement à un paysage plus durable et résilient face aux défis climatiques actuels. Visitez le service travaux de terrassement que votre jardinier propose sur Bruxelles et ses environs.
Réglementations sur les Arbres et Haies en Wallonie
- Quelles règles pour élaguer un arbre à Bruxelles ?
🌳 Les arbres et les haies jouent un rôle écologique fondamental
Les arbres et les haies jouent un rôle écologique fondamental en structurant le paysage et en constituant des écosystèmes refuges essentiels pour diverses espèces, notamment pour plus de 60% des oiseaux et une multitude d'insectes pollinisateurs. En Wallonie, certains travaux d'élagage et d'abattage d'arbres ou de haies nécessitent l'obtention préalable d'un permis d'urbanisme afin de protéger ce patrimoine naturel. Cela inclut le boisement ou le déboisement (sauf sylviculture en zone forestière), ainsi que l'abattage d'arbres isolés à haute tige dans des zones d'espaces verts ou figurant dans un schéma d'orientation local, et l'abattage de haies ou d'allées répondant à des caractéristiques légales spécifiques, telles que les haies d'essences indigènes d'un minimum de 10 mètres de long ou les allées composées d'au moins dix arbres à haute tige alignés sur minimum cent mètres et visibles de l'espace public. Un permis est également requis pour l'abattage, les atteintes au système racinaire ou la modification de l'aspect d'un arbre, arbuste ou haie remarquable, éléments souvent protégés pour leur valeur patrimoniale ou écologique. De plus, défricher ou modifier la végétation dans des zones protégées, notamment les arbres et haies classés au Patrimoine, les réserves forestières, ou encore les sites Natura 2000, exige un permis spécifique, renforçant ainsi la conservation des habitats sensibles et des espèces menacées.
- Certaines exceptions à cette réglementation existent, notamment pour l'agroforesterie, la création d'un accès de moins de 2,5 mètres pour une habitation existante, ou en cas d'abattage d'urgence pour la sécurité publique suite à un arrêté du bourgmestre ; par exemple, en 2023, plus de 120 interventions d'abattage d'urgence ont été enregistrées en Wallonie suite à des tempêtes ou risques sanitaires.
- Des règles spécifiques encadrent la plantation et l'entretien d'arbres aux limites de propriétés : une distance minimale de plantation de 2 mètres est requise pour les arbres dépassant 2 mètres de haut, tandis qu'une distance de 0,5 mètre suffit pour les autres arbres, arbustes et haies, ce qui vise à limiter les conflits de voisinage et l'ombre portée.
Protection des Arbres et Haies Remarquables
- Comment protéger un arbre remarquable à Bruxelles ?
🌳 Afin de renforcer la protection des arbres et des haies, il est possible de proposer leur classement comme "remarquables" auprès du SPW (Service Public de Wallonie) ou de l'administration communale.
Sont considérés comme arbres et arbustes remarquables ceux répertoriés sur des listes officielles pour leur intérêt paysager, historique, dendrologique, folklorique, religieux, de curiosité biologique, leur taille exceptionnelle ou leur fonction de repère géographique. Par exemple, certains vieux chênes


- Les arbres fruitiers peuvent être considérés comme remarquables sous des conditions cumulatives, notamment s'ils sont menés en haute-tige, appartiennent à une variété spécifique, font partie d'un verger d'au moins quinze arbres fruitiers, et ont une circonférence de tronc d'au moins 100 centimètres.
- Ces vergers traditionnels représentent non seulement un patrimoine génétique précieux mais contribuent également à la conservation des espèces fruitières anciennes, dont certaines variétés locales sont en déclin, comme le rapporte la Fédération Wallonne de Pomologie.
Des travaux spécifiques modifiant l'aspect ou portant atteinte au système racinaire des arbres, arbustes ou haies remarquables nécessitent un permis d'urbanisme. |
Que Faire en Cas d'Infraction aux Réglementations ?
- Comment signaler une infraction aux règles d'élagage ?
🌳 En cas de constatation d'une infraction (ex : abattage non autorisé, taille excessive), il est vivement recommandé d'établir un dialogue avec l'auteur des faits pour clarifier la situation et l'inviter à régulariser, avant toute action répressive.
Cette démarche amiable favorise souvent une résolution rapide et évite des procédures longues et coûteuses.
Pour bien analyser la situation, il convient de vérifier la présence d'un site naturel protégé ou d'un arbre/haie remarquable via le portail cartographique de la Région wallonne, accessible gratuitement en ligne, qui recense notamment les ZNIEFF (Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique) et les arbres classés.
Il est également essentiel de vérifier l'existence d'un permis d'urbanisme en contactant le service Urbanisme de la commune; en 2023, près de 35% des infractions liées à la gestion des espaces verts étaient liées à l'absence ou au non-respect de ce permis.
Si une demande de permis est en cours, la consultation du dossier peut permettre d'intervenir pendant les délais d'annonce de projet ou d'enquête publique, période durant laquelle les intéressés peuvent soumettre des observations, notamment pour signaler la présence d'espèces protégées ou pour suggérer des conditions d'élagage respectueuses, telles qu'éviter la période de reproduction des oiseaux, généralement entre mars et juin, mesure soutenue par des études écologiques récentes.
En cas d'échec du dialogue, il faut contacter les autorités compétentes pour le constat et la poursuite des infractions.
- l'agent du Département de la Nature et des Forêts (DNF)
- la commune (service environnement, bourgmestre, agent constatateur communal)
- le fonctionnaire délégué de la Direction extérieure de l'Aménagement du territoire de la Région wallonne
- le garde champêtre
- les officiers de police judiciaire
- la Police de l'Environnement
Ces autorités disposent de pouvoirs pour dresser procès-verbal et ordonner la suspension immédiate des travaux sur place lorsque nécessaire.
En cas d'infraction avérée, un juge peut ordonner des travaux de remise en état, souvent chiffrés à plusieurs milliers d'euros selon l'ampleur des dégâts, et prononcer des amendes transactionnelles ou administratives pouvant aller jusqu'à 30.000 euros.
Par ailleurs, si les distances de plantation réglementaires (par exemple, 2 mètres pour une haie dépassant 2 mètres de hauteur) ne sont pas respectées, ou si les règles d'élagage (telles que l'interdiction des coupes sévères en hiver) sont enfreintes, une action en réparation pour troubles de voisinage peut être intentée devant le Juge de Paix, précédée idéalement par un courrier recommandé à l'auteur des faits, ce qui peut souvent mener à une résolution à l'amiable sans recourir à la procédure judiciaire.
Concernant les agriculteurs ne respectant pas la période d'interdiction d'élagage, définie généralement entre le 15 mars et le 31 juillet afin de protéger la faune, la Direction des contrôles pour les aides agricoles de la DGO3 doit être contactée, car ces infractions peuvent entraîner la suspension des aides financières nationales et européennes pour la ferme concernée.
Enfin, pour initier une proposition de classement d'un arbre ou d'une haie afin de leur assurer une protection durable, la demande doit être adressée au Département de la Nature et des Forêts ou à l'administration communale.
Dans ce cadre, Natagora
Vote